Le député de la 6ème circonscription du Rhône, Gabriel Amard, dénonce les choix du gouvernement concernant les centrales nucléaires en période de canicule.
La Commission européenne a exposé ce lundi que l’UE est actuellement confrontée à un risque de sécheresse avec un déficit important d’humidité au sol. Cependant, l’Autorité de sûreté nucléaire a autorisé temporairement plusieurs centrales, dont celle de Bugey, à pratiquer des rejets d’eau chaude dans les cours d’eau, au-delà des limites habituelles.
Gabriel Amard, député de la 6ème circonscription du Rhône, s’alarme et dénonce dans un communiqué de presse. « Cette décision irresponsable montre que le gouvernement n’a pas tiré les leçons de sa double condamnation pour inaction climatique et décide de s’engouffrer dans une démonstration d’indifférence toujours plus exaltée à l’égard de la crise climatique. »
En effet, les centrales nucléaires sont en mesure de fonctionner grâce à la ressource en eau qui assure le fonctionnement des réacteurs. Le mécanisme de refroidissement des centrales demeure possible grâce à un captage et un rejet systématique de l’eau dans la mer ou dans les cours d’eau adjacents pour garantir leur refroidissement. Mais depuis la canicule de 2003, cette pratique est contrainte car en cas de dépassement d’une température limite, la centrale doit abaisser sa puissance, voire s’arrêter pour protéger la biodiversité des cours d’eau.
Le député LFI soutient qu’il faut « rompre avec le développement galopant des centrales nucléaires qui ne représentent nullement une énergie adaptée aux aléas climatiques. »
Il souligne ainsi qu’il est indispensable de veiller à la préservation de « cette ressource essentielle à la vie et non aux petits arrangements qui viennent menacer gravement le vivant. »
Publié le mercredi 20 Juillet 2022 à 11h19
Photo en titre: Gabriel Amard – Lyon Mag
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