Une vingtaine de personnes ont répondu, dimanche 23 octobre, à l’appel de sortir du nucléaire Trégor pour réclamer, devant la mairie de Lannion, l’arrêt du nucléaire, civil comme militaire.
Ils étaient une vingtaine, rassemblés dimanche 23 octobre, en fin de matinée, devant la mairie de Lannion. Militants ou sympathisants de Sortir du nucléaire et son antenne trégoroise. Avant une prise de parole, Laurent Lintanf, responsable local, a confié à la presse l’inquiétude des militants dans le contexte du conflit en Ukraine. Et l’intéressé de citer l’Agence internationale de l’énergie atomique confrontée à la présence d’une centrale – Zaporijjia – « au milieu d’une zone de conflit ».
Dans ce contexte, la volonté de la France d’accroître son parc nucléaire est vue par ces militants comme « un déni ». « Qui peut dire quelle sera la situation de la France dans 20, 30 ou 40 ans ? ». Le risque ? Le déclenchement d’une guerre dans l’un des pays le plus nucléarisé du monde et la cible potentielle que représente une centrale. En Ukraine, « le risque de dérapage n’a jamais été aussi grand. (…) On ne sait pas ce qui se passe dans la tête de Poutine ».
Sortir du nucléaire réclame l’arrêt du nucléaire civil mais aussi militaire et dénonce l’« irresponsabilité » de la France quand elle refuse de soutenir l’ONU dans sa volonté d’interdire les armes nucléaires. Car « jusqu’ici, tout va bien, mais jusqu’à quand ? »
Publié le 23 octobre 2022 à 12h29
Photo en titre : « On ne sait pas ce qu’il y a dans la tête de Poutine, explique Laurent Lintanf, à la tête de Sortir du nucléaire – Trégor, dimanche 23 octobre devant la mairie de Lannion. Le risque de dérapage n’a jamais été aussi grand ». (Le Télégramme/Jérôme Bouin)
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