AIN : 168 ÉLUS S’OPPOSENT À UNE NOUVELLE CENTRALE NUCLÉAIRE

Samedi 22 octobre, 168 élus ont tenu à manifester leur opposition au projet de site nucléaire de Bugey, à Saint-Vulbas, alors qu’une enquête publique vient de se clôturer.

Ils sont 168 élus rassemblés pour s’opposer au projet de site nucléaire de Bugey, à Saint-Vulbas. Selon eux, l’installation d’une paire de réacteurs nucléaires EPR2 sera permise et facilitée par la modification du Schéma de cohérence territoriale Bugey Côtière Plaine de l’Ain (SCOT BUCOPA), qui était en enquête publique jusqu’à samedi. « Nous refusons ces réacteurs nucléaires coûteux, polluants et très dangereux pour la population et l’environnement », indiquent les élus dans un communiqué diffusé le 22 octobre, expliquant leur contribution apportée samedi matin auprès du Commissaire enquêteur, lors de la dernière permanence à Saint-Vulbas. « Nous ne voulons pas d’un avenir avec des EPR dans nos territoires« .

Ils dénoncent par ailleurs des techniques irrégulières employées par leurs « adversaires pro-nucléaire« , puisque ces derniers auraient « utilisé et partagé des mailing list d’élus locaux, sans demander l’autorisation. C’est inadmissible de la part d’élus de la république« .

Bientôt un débat national sur le nucléaire

Le 13 octobre, ils étaient 100 à dénoncer le projet dans un communiqué, en estimant qu’une zone de risque « couvrira un foyer de population de plus de 5 millions de personnes, de Genève à la Métropole de Lyon« .

Le 27 octobre, un débat public national portera sur la proposition d’EDF de construire six nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR2, dont les deux premiers seraient situés à Penly, en Normandie (Voir NDLR ci-dessous). Le débat durera quatre mois, jusqu’au 27 février 2023.

Par Aimée Le Goff, publié le 23 octobre 2022 à 17h03

Photo en titre : Une partie des élus opposés au projet de construction de centrale nucléaire.

https://www.lyoncapitale.fr/actualite/ain-168-elus-s-opposent-a-une-nouvelle-centrale-nucleaire

NDLR : …et 2 soit sur le site de Tricastin, soit sur celui de BUGEY. Le débat public n’est qu’un simulacre de démocratie puisque la décision de construire ces nouveaux réacteurs est déjà prise et que le « débat public » n’y changera rien. Mais ceci n’est pas une raison pour ne pas y participer, bien au contraire. Plus il y aura d’oppositions, plus le déni de démocratie sera évident. Continuons la lutte !