Washington dit se préoccuper de la défense des libertés du peuple iranien et du renforcement du partenariat militaire entre l’Iran et la Russie
Le département d’État américain a admis que l’administration Biden maintient plusieurs méthodes de communication par voie détournée avec le régime iranien sur de multiples questions entre les deux pays, même s’il nie qu’un retour à l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 soit en tête de son agenda.
« Nous avons des moyens de communiquer avec l’Iran sur des questions préoccupantes, comme la question de la libération des citoyens américains détenus illégalement en Iran, mais nous n’avons pas l’intention de les détailler« , a déclaré un porte-parole du Département d’État au journal Israel Hayom. Le porte-parole a toutefois souligné qu’un retour à l’accord nucléaire initial de 2015 n’était pas pertinent à ce stade.
« L’accord n’est pas au centre de nos préoccupations. Depuis septembre, nous nous sommes concentrés sur la défense des libertés fondamentales du peuple iranien et contre le renforcement du partenariat militaire de l’Iran avec la Russie et son soutien à la guerre en Ukraine », a souligné le département d’État.
La semaine dernière, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déclaré, lors de la première réunion de son cabinet politico-sécuritaire, qu’un retour à l’ancien accord nucléaire restait tout à fait possible malgré la rupture des négociations, et les manifestations populaires qui secouent l’Iran depuis septembre.
De son côté, le secrétaire d’État Antony Blinken a déclaré cette semaine au nouveau ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen que l’accord nucléaire n’était pas viable à ce stade.
Par i24NEWS, publié le 08 janvier 2023 à 11h03
Photo en titre : Le secrétaire d’État américain Antony Blinken à Bangkok le 17 novembre 2022. Par Lillian SUWANRUMPHA / AFP
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