RTL : LES INFOS DE 7H30 – NUCLÉAIRE : BIENTÔT DES CASSEROLES À BASE D’ACIER RADIOACTIF DÉCONTAMINÉ ?

Un projet du ministère de la Transition écologique évoque le recyclage de la ferraille issue des centrales nucléaires pour fabriquer des objets du quotidien.

  • Nucléaire : bientôt des objets du quotidien à base d’acier radioactif décontaminé ?
  • Le journal RTL de 7h30 du 27 janvier 2021 à 05h37

Va-t-on un jour faire la cuisine dans des casseroles radioactives ? C’est la grande crainte de l’association « Sortir du nucléaire« , qui dénonce un projet « insensé » du ministère de la Transition écologique. L’idée c’est de recycler les ferrailles faiblement contaminées issues des centrales nucléaires, pour en faire des objets du quotidien. Ce procédé existe déjà aux États-Unis, en Suède et en Allemagne par exemple. 

Comme l’explique Le Parisien, les objets seraient décontaminés avant d’être recyclés, et leur taux de radioactivité serait minime, inférieur à la radioactivité naturelle, assure le ministère. « Sortir du nucléaire » estime de son côté que le danger réside dans l’exposition prolongée. 

Le gouvernement indique que pour le moment il ne s’agit que d’un projet de texte, concernant l’économie circulaire. Dans ce projet, la décontamination de cet acier serait confiée à la centrale nucléaire de Fessenheim, dont la fermeture a été actée, et qui pourrait bénéficier ainsi d’une seconde vie. 

Par Le journal RTL , La rédaction de RTL, publié le 27/01/2021 à 08h17

https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/les-infos-de-7h30-nucleaire-bientot-des-casseroles-a-base-d-acier-radioactif-decontamine-7800961499

NDLR : Rappels :

. La radioactivité « naturelle » n’est pas inoffensive contrairement à ce que le mot « naturelle » laisse supposer. En France, le radon (gaz radioactif naturel qui s’échappe du sol, provoque 3 000 morts par an)

. La norme qui limite à 1mS le supplément d’exposition à la radioactivité « naturelle » n’est pas une norme d’innocuité.

. Une norme est toujours un compromis entre un besoin économique et un maximum de dégâts « acceptable socialement ».