EDF a passé un été épouvantable.
Le 10 juillet, l’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN) sommait l’énergéticien de réaliser des travaux complémentaires sur la digue de la centrale du Tricastin (Drôme).
Fin juillet, l’opérateur annonçait que l’arrêt pour maintenance de Flamanville 2 (Manche) était prolongé de trois mois, comme pour Flamanville 1 début 2019.
Et lors de l’annonce des résultats semestriels, il devait reconnaître que la mise en service de l’EPR de Flamanville ne pouvait être envisagée avant 2022, en raison de soudures à refaire.
Et le 1er août, une amende de 1,8 million d’euros lui était infligée pour retards répétés de paiement de ses factures.
Seules embellies : l’avis de l’Autorité de sûreté nucléaire sur le dossier d’option de sûreté des nouveaux EPR, jugé « globalement satisfaisant« , et l’annonce par le Brésil d’un appel d’offres pour relancer la construction de la centrale nucléaire Angra 3, stoppée depuis 2015, pour lequel EDF dispose des compétences sur le réacteur… mais pas des financements.
Par Aurélie Barbaux Auvergne-Rhône-Alpes, publié le 31/08/2019 à 11H45
https://www.usinenouvelle.com/article/l-ete-noir-d-edf.N877065
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