Rassemblement sous l’Ombrière du Vieux Port à Marseille, le jeudi 6 août à 18 heures à l’invitation du Mouvement pour la Paix
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2000 milliards de $ dans le monde en 2019 pour les armements, deux fois plus qu’en 2002. Et l’URSS a disparu depuis 1991…Pour quelle utilité sociale ?
La France doit signer, puis ratifier le T.I.A.N. (Traité des Nations unies sur l’Interdiction des Armes Nucléaires).
Nous sommes très heureux de vous annoncer que le Botswana vient de devenir le 40ème État à ratifier le Traité des Nations unies sur l’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN). Le compte à rebours pour son entrée en vigueur a commencé !
Le traité est ouvert à la signature depuis le 20 septembre 2017 et il entrera en vigueur une fois que 50 États l’auront ratifié. À la date du 16 Juillet 2020, 122 États ont voté pour son adoption et/ou l’ont signé.
Désormais le traité n’a besoin que de 10 ratifications supplémentaires pour entrer en vigueur, rendant les armes nucléaires illégales au regard du droit international.
Pour 18 autres États le processus de ratification est en cours ou imminent. On peut donc espérer que le nombre des 50 États sera atteint au plus tard d’ici un an.
Le calendrier de cette ratification est d’autant plus important que, les 6 et 9 août prochains, le monde entier marquera le 75ème anniversaire des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki.
Avec les graves conséquences de la pandémie du COVID-19, le désarmement est devenu plus important que jamais. Les ressources sont précieuses. Nous devons investir non pas dans l’armement nucléaire, mais dans le bien-être de l’humanité.
Les armes nucléaires sont les seules armes de destruction massive ne faisant pas l’objet d’une interdiction complète, en dépit de leurs conséquences humanitaires et environnementales catastrophiques. Ce nouvel accord comblera une lacune importante en droit international.
Il interdira aux pays de développer, de tester, de produire, de fabriquer, de transférer, de posséder, de stocker, d’utiliser ou de menacer d’utiliser des armes nucléaires ou de permettre le déploiement d’armes nucléaires sur des territoires. Il interdira également d’aider, d’encourager ou d’inciter quiconque à s’engager dans l’une de ces activités.
Un État qui possède des armes nucléaires peut adhérer au traité, à condition d’accepter de les détruire conformément à un plan juridiquement contraignant et assorti d’un calendrier. De même, un État qui accueille les armes nucléaires d’un autre État sur son territoire peut adhérer, à condition d’accepter de les retirer dans un délai spécifié.
La plupart des États dotés de l’arme nucléaire (France, Russie, États-Unis, Royaume Uni, Israël, Corée du Nord) se sont opposés au traité, ainsi que des États qui bénéficient d’une dissuasion élargie (pays de l’OTAN, Japon, Corée du Sud et Australie). Ce refus reflète leur position de ne pas abandonner la dissuasion nucléaire et de ne pas se joindre à ce futur traité.
En revanche, la Chine, l’Inde et le Pakistan, également dotés de l’arme nucléaire se sont abstenus, ce qui peut s’analyser comme leur ouverture possible au désarmement, si les conditions en étaient créées.
La France officielle doit enfin s’engager dans la voie du désarmement nucléaire. Son crédit international s’en trouverait largement accru. Il reposerait sur une base bien plus saine et partagée que l’appartenance actuelle de la France au club des puissances nucléaires.
Rassemblement sous l’Ombrière du Vieux Port
à Marseille, le jeudi 6 août à 18 heures.
Hommage aux victimes des armes nucléaires ! Non au choix scandaleux de notre gouvernement qui prévoit d’investir des milliards d’€ dans sa stratégie criminelle de dissuasion nucléaire.
Publié le 28 juillet 2020
http://www.millebabords.org/spip.php?article34570
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