LE DÉFICIT D’EXTRACTION D’URANIUM SE CREUSE

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Cantor Fitzgerald estime le déficit de production à 25 millions de livres d’U3O8 en 2017, pour une demande de 198 millions de livres (presque 90 000 tonnes). En 2018, il atteindrait 40 millions de livres (20 % de demandes non assouvies par l’extraction). De quoi faire remonter les cours : Dundee Capital Markets les projette à 55 dollars en 2016, quand le point mort de l’investissement se situe plutôt entre 60 et 70 dollars.

La plupart des producteurs montent en cadence – c’est le cas de Cameco (+ 2 400 tonnes), d’Areva (+ 2 000 tonnes) et de Rio Tinto (+ 400 tonnes). La Namibie, quatrième producteur mondial, vient d’annoncer le triplement de sa production d’ici à 2017, à 11 000 tonnes, avec la montée en puissance de la mine d’Husab. De quoi concurrencer le Canada à la deuxième place du classement. D’autres parient sur l’innovation, comme Western Uranium aux États-Unis, qui industrialise son nouveau procédé métallurgique d’ablation pour séparer plus efficacement le métal des stériles et augmenter le rendement.

http://www.usinenouvelle.com/article/le-deficit-d-extraction-d-uranium-se-creuse.N385922