Membres de la Commission locale d’information (CLI) de la centrale de Civaux et de l’association « Vivons sans nucléaire » Jacques Terracher et Hélène Shemwell émettent quant à eux des doutes sur l’autorisation de redémarrage du réacteur n° 2, délivrée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) : « Où est la preuve que le problème de carbone dans l’acier ne remet pas en cause la sûreté ? Nous avons demandé par la CLI le résultat des analyses de concentration. On a le sentiment que la peur principale est celle de manquer d’électricité, et que cela passe avant la sécurité de la population. L’ASN fait l’objet de nombreuses pressions concernant l’avenir d’Areva, la fermeture de Fessenheim, le fonctionnement de l’EPR, des dossiers qui sont tous liés entre eux. Quel est son degré de liberté et d’indépendance ? »
Les membres de Vivons sans nucléaire estiment plus largement que cette crise met à mal « l’idéologie du « On sait faire on maîtrise tout » en vigueur dans l’industrie nucléaire. Les pièces forgées au Creusot et au Japon devaient être exemptes de tout défaut. Au lieu de cela, on réalise qu’il y a des loups à tous les niveaux ! »
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