À travers des milliers de post-it, les contributeurs à la consultation de l’ASN apparaissent désemparés : pourquoi fait-on appel à eux sur un problème qui concerne essentiellement une poignée d’experts ?
Les observateurs étrangers sont pratiquement unanimes à considérer la présente consultation publique lancée par l’ASN comme un « appel de détresse », un « dernier recours » pouvant possiblement aider ce cercle d’experts – c’est ainsi que s’analyse in fine cette institution – à faire front aux formidables pressions politiques, administratives et financières qui s’exercent sur elle.
Et surtout » la raison d’État » qui est prête à faire prendre aux populations le risque d’un accident nucléaire majeur plutôt que d’admettre que le lancement de cette fabrication sur un outil de production de capacité insuffisante est lié à un sous-jacent corruptif. Car cette réalité compromettrait la crédibilité, l’image internationale de notre industrie, bref les intérêts supérieurs du pays. Et j’en veux pour preuve le peu d’empressement du Parquet Financier à ouvrir une information judiciaire sur le rôle de Michel Yves Bolloré dans cette fabrication délibérément défectueuse.
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