Les dirigeants anglais et européens ont salué le 15 décembre la fin de l’acte I des négociations du Brexit. Une illusion, car le plus dur commence…
Vendredi 15 décembre, Theresa May s’est retirée de la salle du Conseil européen. Les 27 délibèrent sur les conditions du divorce. Michel Barnier, le négociateur européen, est présent parmi les chefs d’État et de gouvernement. Il rend compte des avancées obtenues et consignées dans un rapport conjoint (« Joint Report »). Sans surprise, les 27 considèrent que les progrès sont « suffisants » et actent le passage à la phase II des négociations sur les relations futures avec une période de transition délimitée dans le temps…
La réalité est tout autre. Le divorce n’est pas encore réglé. Et la discussion sur les relations futures ne commencera pas avant longtemps. Un faux semblant entièrement du fait des Britanniques qui ont tardé à reconnaître leurs dettes envers l’Union, leurs obligations vis-à-vis des résidents européens et le particularisme irlandais. Car sans ses ambiguïtés, la phase I aurait pu être techniquement bouclée il y a au moins deux mois…
EXTRAIT de l’article concernant le nucléaire
… Répartir les déchets nucléaires
Le Brexit pose des questions à propos de l’avenir du JET (Joint European Torus), une chambre torique de confinement magnétique, situé au Royaume-Uni, près d’Oxford, issue de la recherche européenne dans le cadre d’Euratom. Qu’en faire à présent ? Les Britanniques sont également impliqués dans le projet de réacteur civil Iter à Cadarache. Comment organiser le divorce ? Le Brexit nécessite également de résoudre la question de la répartition des déchets nucléaires et leur responsabilité... Les négociateurs ont accompli quelques progrès, mais la négociation n’est pas finie…
Pour lire intégralement l’article d’Emmanuel Berretta cliquer sur : http://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/15-decembre-2017-le-jour-ou-l-europe-a-fait-semblant-d-enteriner-le-brexit-31-12-2017-2183334_1897.php
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