UNE CRÈME POUR LUTTER CONTRE LA CONTAMINATION CUTANÉE RADIOACTIVE

NDLR : ci-dessous  l’article  original puis les commentaires d’un scientifique, spécialiste de la contamination radioactive (1)

Les professionnels qui manipulent des sources non scellées pourront désormais compter sur la crème Cevidra® Calixarene en cas de contamination de la peau. Il s’agit du seul dispositif médical de ce type breveté dans le monde.

Le laboratoire pharmaceutique Cevidra a présenté, en avant-première lors du World Nuclear Hexibition qui s’est tenu du 26 au 28 juin 2018 à Paris Nord Villepinte, un nouveau produit destiné au traitement cutané des contaminations radioactives.

La crème Cevidra® Calixarene est le fruit d’une innovation de l’IRSN cofinancée par la DGA qui a fait l’objet de près d’un million d’euros d’investissement en R&D. Elle a été commercialisée à partir du 21 juin 2018 et est destinée aux acteurs du nucléaire civil, militaire et aux laboratoires de recherche. Elle a pour but d’éliminer les éléments radioactifs ou radiotoxiques déposés sur la surface de la peau avant qu’ils ne pénètrent dans l’épiderme et ne contaminent les autres tissus.

Il s’agit du seul dispositif médical breveté dans le monde qui puisse agir instantanément sur la contamination cutanée des radioéléments en créant des liaisons physico-chimiques entre les atomes du contaminant et le produit actif (le Calixarene). Une fois cette liaison formée les molécules deviennent trop volumineuses pour pénétrer dans la peau. La crème agit sur les cheveux, le cuir chevelu et le corps.

Paolo Royan, mardi 24 juillet 2018

http://www.thema-radiologie.fr/actualites/2118/une-creme-pour-lutter-contre-la-contamination-cutanee-radioactive.html

(1) NDLR : André Paris, scientifique, auteur de l’ouvrage de référence  » Contaminations radioactives : atlas France et Europe « 

Note d’André Paris :

Les contaminations radioactives ?

– Soit on les arrête aux frontières*.
– Soit il suffit de s’en laver les mains**.

* La plus belle, la plus grande des infox (fake news) produite avec la participation et (ou) le consentement de « toutes » les institutions françaises (scientifiques comprises), et répercutée par « presque toutes » les voix médiatiques françaises.

** : Et dès 1958, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a écrit comment il fallait faire :
« Du point de vue de la santé mentale, la solution la plus satisfaisante pour l’avenir des utilisations pacifiques de l’énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s’accommoder de l’ignorance et de l’incertitude« .

On y travaille dur, l’affaire suit son cours (ci-dessus).