Un énorme dôme en béton, construit pendant la guerre froide pour abriter les déchets nucléaires américains, a été extrait et a commencé à expédier des déchets nucléaires dans l’océan Pacifique, a confirmé le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.
Alors que l’imposante structure de l’atoll Enewetak aux Îles Marshall ressemble à un film de James Bond, Guterres l’appelait Cercueil type.
Un rappel sérieux des conséquences des essais nucléaires américains.
Le sol irradié par les essais et les cendres des précipitations ont été déversés dans un cratère, qui a ensuite été recouvert de 18 pouces de béton, mesures qui se sont révélées inefficaces pour contenir les déchets à long terme. Le fond du cratère n’aurait jamais été revêtu.
António Guterres a confirmé cette information troublante alors qu’il parlait de changement climatique et de questions environnementales avec des étudiants de Fidji lors d’un voyage dans le sud de l’océan Pacifique. La fuite a déjà commencé à prendre effet selon Guterres.
En termes de santé et d’empoisonnement des eaux dans certaines zones, les conséquences ont été dramatiques.
D’après António Guterres, cet atoll n’était pas seulement utilisé pour stocker des déchets nucléaires dangereux ; il expliquait également comment le Pacifique avait été victime de l’administration américaine. Sur les îles et les atolls situés au large de la côte sud-est du Japon, tels qu’Enewetak, entre 1946 et 1958, 67 essais nucléaires américains ont eu lieu.
L’un de ces tests était la bombe à hydrogène « Bravo » de 1954, qui reste l’arme nucléaire la plus puissante testée aux États-Unis. Son explosion était mille fois plus grande que les bombes atomiques utilisées au Japon.
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Le gouvernement des États-Unis a forcé l’évacuation et la relocalisation des Amérindiens vivant aux Îles Marshall. Néanmoins, beaucoup ont été exposés à des défaillances nucléaires lors des essais.
Bien que Guterres n’ait pas de recommandations concrètes pour minimiser l’impact, il a averti que des mesures devraient être prises rapidement. Une forte tempête dans la région pourrait endommager davantage la couverture, ce qui aurait des conséquences dévastatrices pour l’environnement.
Par Sameh , publié le 16 mai 2019
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