Ce samedi 7 mars 2020, la manifestation pour le climat a présenté un visage à vomir. Au nom de la lutte contre le CO2, une cinquantaine de personnes présentes ont tenté d’évincer les militants du CAN84 et leur banderole » Nucléaire : mauvais climat, arrêt immédiat du nucléaire « , certains se disant ouvertement pro-nucléaires.
Et voilà comment une lutte légitime qui fait l’impasse sur la réalité des autres atteintes sanitaires et menaces, tel le nucléaire et la production de radioactivité artificielle, devient le nid douillet des pires positionnements délétères et perversions intellectuelles. Ce samedi 7 mars a représenté un cran de plus dans les agressions contre les militants antinucléaires après celle du 8 décembre 2019. Alors que la banderole « Nucléaire : mauvais climat, arrêt immédiat du nucléaire « est déployée et que le tract appelant à l’arrêt immédiat du nucléaire est distribué : quelques individus viennent exiger qu’elle soit repliée et cachée et que cesse l’alerte antinucléaire.
Incroyable mais logique lorsque l’on sait que la nucléocratie a engagé depuis plusieurs années un travail de noyautage des mouvements écologistes et une propagande effrénée en direction de la population. Lançant à tout va dans la presse et les médias leurs sbires pseudo-scientifiques et surtout scientistes dont les intérêts personnels et corporatistes priment sur l’intérêt public. Les incultes pour qui la santé des populations et la sauvegarde de la planète n’a pas de sens, étant eux réservés au petit peuple.
La société est gangrénée par la propagande nucléaristes
Les fanatiques de la destruction atomique gangrènent ainsi la société, au nom de la lutte contre le CO2, en assénant des tombereaux de contre-vérités. Pour eux le nucléaire serait « bas carbone » et la solution au réchauffement climatique, faisant fi de tout ce que la chaîne du nucléaire engendre comme pollutions atmosphériques, gaz à effet de serres, rejets de CO2 et atteintes sanitaires radioactives.
Le nucléaire est pourtant une calamité pour la santé et les générations futures mais aussi un générateur de pollutions préjudiciables à la vie sur Terre : depuis les mines d’uranium du Niger ou du très autocratique Kazakhstan où sont extrait – par des engins de chantier fonctionnant au fuel et dans les pires attitudes colonialistes et de contaminations chimiques des sols – l’uranium-base (yellow cake), en passant par le transport de ce minerai par trains/bateaux/camions fonctionnant au fuel lourd générateurs de toxiques et CO2; en omettant aussi les tonnes de CO2 émises pour produire le béton et construire les centrales atomiques et leur futures démantèlement; les va-et-vient incessants de transports par camions fonctionnant au gasoil des produits de fusion nucléaires neufs puis usagés à travers toute la France d’une unité de production à un réacteur atomique et retour.
Heureusement il ne s’agissait que d’une petite escouade de fanatiques. Aussi, sans céder aux intimidations répétées de ces provocateurs dont certains affirmaient leur soutien à la bombe atomique, les militant-es du Collectif antinucléaire de Vaucluse ont maintenu leur présence au cœur de la manifestation. Ils ont continué à briser l’omerta en affirmant l’urgence de mettre à l’arrêt définitif toutes les installations nucléaires militaro-civiles, notamment celles du Tricastin, de Cadarache, de Marcoule et de Cruas.
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Par Rédaction, publié le samedi 7 mars 2020 à 20h28
http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2020/03/07/Avignon-%3A-la-manif-pour-le-climat-noyaut%C3%A9e-par-les-pro-nucl%C3%A9aires
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