Du temps de la Guerre froide, le largage d’une bombe de 100 mégatonnes sur Moscou conduirait à la destruction de la partie nord-est de la région de la capitale russe et une bombe de 10.000 mégatonnes serait suffisante pour effacer des pays entiers, dont la France. Tels sont les résultats d’une modélisation faite par un professeur d’Histoire.
Alex Wellerstein, professeur d’histoire de l’arme nucléaire à l’Institut américain de technologie Stevens, a effectué une modélisation du largage d’une bombe thermonucléaire de 100 mégatonnes sur Moscou à l’aide du logiciel Nukemap. Les résultats ont été publiés le 5 mai dans un article du média We Are The Mighty.
L’explosion pourrait conduire à la destruction de la partie nord-est de la région de Moscou. En outre, comme l’indique l’article, la bombe de 10.000 mégatonnes sur laquelle le physicien Edward Teller avait travaillé au 20ème siècle pourrait ravager des pays entiers, par exemple la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, la Corée du Nord et la Corée du Sud.
Les États-Unis avaient cependant abandonné le développement d’une telle bombe, qui était beaucoup plus puissante que la Tsar Bomba soviétique de 50 mégatonnes, pour mettre au point une arme de puissance plus réduite.
Cette arme est théoriquement possible
Selon l’article, il serait impossible d’utiliser cette bombe sans tuer des millions de civils. Même si elle avait été larguée au cœur de l’Union soviétique, elle aurait impacté de vastes étendues de l’Europe occidentale et potentiellement même les États-Unis.
«En théorie, une telle arme est possible. Mais j’aimerais espérer que personne ne pourra réunir une équipe de personnes qui seraient assez intelligentes pour concevoir cette arme et assez stupides pour la créer», a conclu l’auteur de l’article.
Publié le 7 mai 2020 à13h11, mis à jour à 14h04
https://fr.sputniknews.com/insolite/202005071043736681-les-effets-dune-frappe-thermonucleaire-sur-moscou-et-la-france-simules-aux-etats-unis—photo/
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