À BREST, DES CENTAINES DE MANIFESTANTS CONTRE LA PROLIFÉRATION DES ARMES NUCLÉAIRES

En 2017, l’Assemblée générale de l’ONU votait le traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN), avec l’appui de 122 pays (81 signataires, et 51 l’ayant ratifié). Après le bannissement des armes biologiques et chimiques, l’entrée en vigueur du TIAN, ce 22 janvier, « constitue un fantastique espoir pour prohiber les armes de destruction massive », annoncent les membres du Collectif pour l’interdiction des armes nucléaires (CIAN) du Finistère (qui regroupe une dizaine d’associations et d’organisations syndicales ou politiques). « Mais les pays possédant l’arme nucléaire (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, Israël, Pakistan, Inde et Israël) freinent des quatre fers pour que le TIAN ne soit pas mis en œuvre », dénonce Rolland de Penanros, de l’Université européenne de la paix, membre du collectif.

« L’entrée en vigueur du TIAN doit désormais conduire la France à faire le choix de le signer et de le ratifier. Paris devrait être à l’initiative sur le plan international afin d’établir un processus de sortie », estime quant à elle la fédération du Finistère du Parti communiste français (PCF), autre membre du CIAN 29. Seuls trois pays de l’Union européenne ont signé le traité de l’ONU (Malte, Irlande, Autriche).

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Publié le 23 janvier 2021 à 17h06, modifié le 23 janvier 2021 à 17h07

Photo en titre : Mobilisation à Brest, le 23 janvier, pour que la France signe le traité d’interdiction des armes nucléaires (Le Télégramme/Thierry Dilasser)

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/a-brest-des-centaines-de-manifestants-contre-la-proliferation-des-armes-nucleaires-23-01-2021-12693070.php