LE SOUS-MARIN NUCLÉAIRE LANCEUR D’ENGINS DE TROISIÈME GÉNÉRATION EST LANCÉ

Le sous-marin nucléaire lanceur d’engins de troisième génération (SN3G) a été lancé le vendredi 19 février par Florence Parly, la ministre des Armées, en visite au centre DGA techniques hydrodynamiques de Val-de-Reuil (Eure).

Le ministère a notifié la veille un contrat de « plusieurs milliards d’euros ». Ce contrat qui court jusqu’en 2025 permettra de terminer le développement, réellement commencé « en 2017 », reconnaît l’entourage de Florence Parly. Le centre de Val-de-Reuil a un rôle incontournable dans ce programme pour l’étude du système propulsif et les caractéristiques hydrodynamiques du SN3G.

La première tôle sera découpée en 2023 par Naval group à Cherbourg, augure la même source, alors que le développement se poursuivra encore. Le premier SN3G est attendu en 2035, et le dernier sera retiré du service en 2090.

Ce sous-marin sera légèrement « plus gros et plus lourd » que l’actuelle classe Triomphant et sera mis en œuvre par « une centaine de marins ». Le ministère des Armées assure qu’avec quatre SN3G, la permanence à la mer d’un sous-marin pourra être garantie, comme c’est le cas pour la génération actuelle. Un deuxième sous-marin est en permanence en grand carénage, un troisième prêt à reprendre la mer et le quatrième en entretien au retour de sa patrouille de trois mois.

La composante missile (M51) fournie par Airbus sera modernisée – elle a été conçue dans les années 1990 et 2000 -, mais le gabarit du missile n’évoluera pas afin de contenir la facture globale du SN3G. Selon le ministère, les installations de stationnement et de maintenance ne seront pas non plus adaptées, là aussi dans le but de limiter la dépense.

Par Jean-Marc TANGUY, publié le 19/02/2021 à 11h07

https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/chantiers-navals/38297-le-sous-marin-nucleaire-lanceur-dengins-de-troisieme

NDLR : de moins en moins de lits dans les hôpitaux mais heureusement de plus en plus de sous-marins : cherchez l’erreur !