PRÉSIDENTIELLE 2022 FAUT-IL DE NOUVELLES CENTRALES NUCLÉAIRES ? NOTRE DOSSIER

C’est la question thématique de la semaine posée sur notre espace-débat, alors que la cacophonie s’est installée dans la campagne présidentielle. Parce qu’au-delà de l’écologie, il y a une économie et des emplois guère transformables dans l’immédiat. On est allé vérifier au cœur du réacteur, à la centrale du Bugey, et auprès des détracteurs.

Jusqu’à l’élection présidentielle, nous vous proposons de participer chaque semaine à des débats thématiques, enrichis de témoignages et reportages. Pour animer ces débats,  nous avons décidé de nous appuyer sur 30 grands témoins qui vivent, habitent, travaillent dans notre région. Ils sont retraité, salarié, chef de service, guide, travailleuse sociale, étudiant, comptable, opticien chargé d’affaires, professeur… Des femmes, des hommes du Rhône, la Loire, la Haute-Loire, qui ont accepté de devenir les grands témoins de cette élection présidentielle pour Le Progrès.

Dans l’Ain, la centrale du Bugey dans les starting-blocks

Avec l’ambition de faire renaître le nucléaire français, le chef de l’État, Emmanuel Macron, a lancé une commande de six réacteurs pressurisés européens (EPR). Huit seraient également à l’étude. Dans l’Ain, les élus locaux préparent déjà l’arrivée potentielle d’une paire d’EPR2 sur le site de la centrale du Bugey.

>> Lire l’article

En s’associant au travail de nos rédactions durant les semaines qui nous séparent du premier tour du 10 avril, nos grands témoins peuvent ainsi, dans notre journal (tous les mardis) et sur leprogres.fr, exprimer leurs idées, leurs opinions et leurs sentiments sur les thèmes qui traversent la campagne.

Participez au débat

Vous aussi, vous êtes, aux côtés de ces grands témoins, invités à débattre de ces thématiques sur leprogres.fr. 

Notre nouveau volet développé aujourd’hui, «Faut-il de nouvelles centrales nucléaires ?», fait la lumière sur le projet d’implantation de deux EPR dans l’Ain, en lieu et place de l’actuelle centrale du Bugey, qui va entrer dans une période de vaste chantier d’entretien. Le but : prolonger de dix ans la durée d’exploitation du site. Face à cette réalité économique, des opposants sont mobilisés pour dite stop à l’histoire nucléaire du Bugey. Défenseurs d’une alternative énergétique, ils manifestent régulièrement devant la centrale. Nous les avons rencontrés.

À lire aussi : Rhône : en matière de nucléaire, «Lyon va monter en puissance» (https://www.leprogres.fr/economie/2022/03/21/en-matiere-de-nucleaire-lyon-va-monter-en-puissance )

 «On parle du nucléaire pendant cette campagne, mais on en parle mal»

« On parle du nucléaire pendant cette campagne présidentielle, mais on en parle mal » regrette Jean-Pierre Collet, membre de Sortir du nucléaire Bugey et de la Coordination régionale « Stop Bugey ». « On est toujours sur ce discours que le nucléaire c’est l’indépendance énergétique, ce qui est archi faux. L’uranium vient de pays comme le Niger, le Kazakhstan ou l’Australie. Et il faut voir dans quelles conditions il est exploité » rappelle-t-il citant notamment les problèmes de conditions de travail, pollution et contamination.

Lire la suite sur : https://www.leprogres.fr/environnement/2022/03/21/on-parle-du-nucleaire-pendant-cette-campagne-mais-on-en-parle-mal

Par Le Progrès, publié le 23 mars 2022 à 6h30, mis à jour le 23 mars 2022 à 08h40

https://www.leprogres.fr/elections/2022/03/22/nucleaire-tant-d-energie-depensee-a-chaque-election