Les salariés de la centrale ont voté une grève reconductible contre la réforme des retraites. L’arrêt du réacteur 1 pour sa quatrième visite décennale, prévu samedi 4 février 2023, n’a pas eu lieu.
Mouvement de grève à la centrale nucléaire de Chinon contre la réforme des retraites. Lundi 23 janvier, lors d’une assemblée générale, les salariés avaient voté pour une grève reconductible.
La grève a ainsi débuté vendredi 3 février. Cette mobilisation a déjà une conséquence : l’arrêt du réacteur numéro 1 pour sa quatrième visite décennale, prévu dans la nuit de vendredi à samedi, n’a pas eu lieu.
Un chantier de 265 jours
« L’État est l’unique actionnaire d’EDF. Le gouvernement veut imposer une réforme des retraites injuste, non nécessaire et rejetée par 72 % des Français. En réponse à l’entêtement de notre véritable patron et à l’appel du mouvement reconductible, les agents grévistes ont décidé de ne pas découpler du réseau la tranche 1. De plus, la tranche 3 va aussi baisser sa puissance de production », explique la CGT de la centrale nucléaire de Chinon, qui annonce un taux de gréviste de 60 à 70 % dans les équipes de conduite.
L’arrêt du réacteur numéro 1 devait débuter ce samedi 4 février, pour un vaste chantier de maintenance, de modification et de contrôle, qui doit durer 265 jours. Une assemblée générale est prévue lundi 6 février, à 13 h, pour donner la suite du mouvement.
Publié le 04/02/2023 à 19h30, mis à jour le 04/02/2023 à 19h34
Photo en titre : Une grève reconductible contre le projet de réforme des retraites est en cours à la centrale nucléaire de Chinon. L’arrêt de l’unité 1 pour une visite décennale, prévu samedi 4 février, n’a pas eu lieu. © (Photo archives NR, Julien Pruvost)
https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/commune/avoine/chinon-greve-reconductible-a-la-centrale-nucleaire
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