À l’appel des syndicats de la centrale nucléaire de Chinon, contre la réforme des retraites, le personnel a voté une grève reconductible à partir du 6 mars 2023.
Le Comité social et économique de la centrale nucléaire de Chinon a été perturbé ce jeudi 2 mars 2023. À l’appel de l’intersyndicale, 150 agents EDF ont envahi la salle de réunion. Avec un mot d’ordre : « Si retraite à 64 ans et suppression du régime spécial, plus de dialogue social ! »
Après avoir fait part à la direction de leur « colère, crainte, désarroi et incompréhension » les agents ont demandé « comment motiver les agents actuels et attirer les nouveaux pour pérenniser et relancer la filière nucléaire française avec une retraite à 64 ans et la suppression, à court terme, du statut des Industries électriques et gazières en France ? », raconte Nicolas Josset, délégué syndical CGT.
Perturber la production et la visite décennale
Après l’envahissement du CSE, une assemblée générale s’est tenue. Les agents présents ont voté à l’unanimité une grève reconductible à partir du lundi 6 mars, 21 h, jusqu’au vendredi 10 mars, 13 h.
Par la grève, le personnel mobilisé espère bloquer l’arrêt de l’unité 4, pour un rechargement de combustible, et désorganiser les plannings d’activité dans chaque service. Les entrées piétonnes et des véhicules seront filtrées, les programmes de production pour les deux réacteurs actuellement en service devraient être perturbés.
La CGT de la centrale appelle à « s’inscrire aux actions fortes du 7 mars », notamment en participant aux manifestations de Saumur et Chinon.
Publié le 02/03/2023 à 16h14, mis à jour le 03/03/2023 à 11h59
Photo en titre : Après avoir envahi le comité social et économique de la centrale nucléaire de Chinon jeudi 2 mars 2023, le personnel a voté une grève reconductible à partir du 6 mars contre la réforme des retraites.
© (Photo CGT de la centrale nucléaire de Chinon)
Commentaires récents