Sur les 19 sites français, tous sont concernés, selon la CGT. Depuis mercredi soir 21 h, les centrales peuvent donc connaître des baisses de charge (c’est-à-dire une diminution de leur puissance), voire l’arrêt de leurs réacteurs.
« La France est en situation de surcapacité chronique en matière de nucléaire, donc il y a de la marge avant un black-out électrique », relativise Guillaume Blavette, du collectif Stop EPR, ni Penly ni ailleurs. À l’heure où nous écrivions ces lignes, la production nucléaire ne représentait ainsi guère plus de 40 GW, sur une capacité totale installée de 63 GW (voir le suivi sur la journée du mercredi 25 mai sur le site de RTE (Réseau de transport d’électricité). « Les barrages et les capacités hydroélectriques sont là pour suppléer, sans compter que des importations sont toujours possibles. Le risque en matière d’approvisionnement est donc assez faible », explique Guillaume Blavette.
http://reporterre.net/La-greve-dans-les-centrales-nucleaires-revele-la-surcapacite-nucleaire-du-pays
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