En « omettant » de comptabiliser la masse non consommée de plutonium 239 d’environ 50 tonnes qui, via le rendement de fission des engins, se déduit pourtant implacablement du ratio Cs137/Sr90 des retombées mondiales, les inventaires de l’UNSCEAR qui passent pour la référence universelle en terme de fallout (NDLR : retombées) subi par notre planète à la suite des essais atmosphériques de fission, effacent 18,97% de la radioactivité globale longévive (NDLR : à longue vie) émise lors explosions atmosphériques de fission et occultent du même coup 99,82% de la radiotoxicité par inhalation diffusée et encore et pour toujours en circulation aérienne vu la taille nanométrique des particules. En réalité, chacun a souffert dans le passé et souffre maintenant à cause de la contamination résiduelle respirée 541 fois plus qu’on ne le lui dit. La mortalité radio-induite par la diffusion de particules radioactives respirables qui flottent indéfiniment dans l’atmosphère est pour cela beaucoup plus massive qu’on ne le raconte. A l’heure actuelle les émetteurs alpha issus des essais atomiques de fissions représentent en effet 18,97% de la radioactivité résiduelle, soit 6,2 millions de Curie sur un total rémanent de 32,9 millions de Curie, mais bien 99,8% de la radiotoxicité par inhalation, soit 10,34 mille milliards de Sievert -1,03E13 Sv- selon les facteurs de dose de l’ICRP. 90%, au moins, de cette radiotoxicité circule encore dans l’atmosphère éparpillée en particules fines respirables. Ces conseillers des princes tuent les princes, les peuples et eux-mêmes.
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NDLR : AIPRI = Association Internationale pour la Protection contre les Rayons Ionisants. L’AIPRI a pour but la divulgation scientifique dans le domaine de la physique nucléaire et des dangers radiologiques de la contamination interne.
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