…L’effort consenti en matière de Défense par la France s’élève à 3.8 milliards d’euros, répartis sur la période de 2015 — 2019. Pour l’année 2017, ce sont donc 600 millions d’euros d’augmentation factuelle (hors pensions) qui seront alloués au budget de Ballard, soient 32,7 milliards d’euros auxquels s’ajoutent 8,15 milliards au titre des pensions, analysent nos confrères de La Tribune. Un budget qui s’établit à 1,77 % du PIB national, contre les 2 % minimum imposés par l’OTAN.
Un budget, en hausse, sur lequel pèse le poids de la modernisation de la force de dissuasion nucléaire. Un programme au budget pharaonique de 50 milliards d’euros répartis sur 20 ans, soit 2.5 milliards d’euros par an qui s’ajoutent aux 3,3 à 3,5 milliards annuels que coûtent déjà l’équipement de la dissuasion nucléaire française (soit un peu moins de 10 % du budget de la Défense).
Des dépenses supplémentaires qui « imprègnent une grosse partie du budget » souligne Jean-Vincent Brisset:
« C’est un débat qui paraît difficile à régler, dans la mesure où il y a quand même un consensus au niveau des politiques sur la nécessité du nucléaire même si au niveau des stratèges, et des gens qui sont compétents sur le fait militaire, il y a beaucoup plus de doutes. »
Le nucléaire ponctionne les crédits des OPEX, ou du moins ceux qui pourraient être alloués au renouvellement du matériel, désuet. Une anecdote des soldats, souvent reprise par les médias, étant que certains véhicules ont plus du double de l’âge de ceux qui les opèrent…
Article de Maxime Perrotin
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https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201612301029423225-france-tchad-bernard-cazeneuve-visite/
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