Ce samedi, à l’occasion du sixième anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, les militants de l’association Greenpeace se sont donné rendez-vous place de la Comédie. Ils ont été rejoints par Philippe Poutou, ouvertement antinucléaire, et des militants du NPA.
Sur les marches du Grand Théâtre, ils étaient une cinquantaine ce samedi 11 mars à montrer leur opposition au nucléaire et au gaspillage d’énergie. Au départ une petite dizaine à 14 heures, le groupe s’est petit à petit élargi avec l’arrivée des membres de l’association Tchernoblaye, puis avec les soutiens du NPA.
« Le NPA est le seul parti à vouloir totalement sortir du nucléaire »
Les slogans sur les pancartes étaient directement adressés à EDF et fustigeaient le danger du nucléaire : « EDF, la faillite est notre avenir« , « crise nucléaire, EDF à terre« . Nathalie Makowski, salariée de Greenpeace, explique que la dette de 74 milliards d’euros d’EDF met en danger le pays, qui n’aurait plus les moyens de garantir la sécurité de ses usines. « On est tous radioactifs. Il faut mener une vraie campagne pour économiser l’énergie, en éteignant par exemple les magasins et les rues la nuit.«
Résignés « selon les jours« , les membres présents regrettent que le sujet ne soit pas davantage abordé dans les discours des candidats à la présidentielle. Philippe Poutou, lui, a rappelé son engagement anti-nucléaire de longue date : « le NPA est le seul parti à vouloir totalement sortir du nucléaire, plus que les écologistes« . Le candidat est venu au rassemblement pour la symbolique des 6 ans de Fukushima. Il pense qu’une sortie du nucléaire est possible, et qu’il est nécessaire de sensibiliser sur le gaspillage. « Il faudrait une nouvelle alerte« , explique-t-il. « Avec la proximité de la centrale du Blayais, les gens devraient s’y intéresser. »
http://www.sudouest.fr/2017/03/11/philippe-poutou-avec-greenpeace-contre-le-nucleaire-3269451-706.php
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