Une trentaine de personnes sur le pont Wilson à Tours, hier. Autant sur le pont Aliénor-d’Aquitaine à Chinon. Le funeste anniversaire de la catastrophe de Fukushima (six ans déjà) a réuni les militants du collectif Sortir du Nucléaire Loire & Vienne et de Greenpeace (du moins à Tours). L’occasion pour les groupes locaux pour l’information et l’action autour de la sortie du nucléaire, de se mobiliser au fil de la Loire. Une cohérence de territoire qui va de pair avec celle des idées. « Le bassin de la Loire a été forcément sollicité, entre les centrales nucléaires, les anciennes carrières. On récupère cet héritage. Il y a une dispersion de la radioactivité… et une banalisation généralisée », souligne Dominique, militant rencontré hier midi sur le pont tourangeau.
Lit souillé de la Loire et Fukushima même combat ? Pour Simon et Amandine, militants à Greenpeace, c’est une évidence : « Nous sommes là pour soutenir les gens qui vivent près des zones contaminées. Ils sont obligés de rentrer chez eux sinon les aides perçues sont supprimées. Nous sommes également là pour rappeler qu’en France la sûreté nucléaire est extrêmement préoccupante ». Une thématique dont ils estimaient tous, hier, que les candidats à l’élection présidentielle ne se sont pas suffisamment emparés. Un regret. Sans rien lâcher cependant.
Samedi 8 avril, le collectif Sortir du nucléaire Loire & Vienne organise « La Loire à zéro… nucléaire », de Saint-Laurent-des-Eaux à Blois.
Article de Vanina Le Gall
http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2017/03/12/Les-anti-nucleaires-sur-le-s-pont-s-3030242
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