EPR : LE RISQUE D’UN SCANDALE D’ÉTAT EST-IL UNE RAISON SUFFISANTE POUR PRENDRE LE RISQUE DE LANCER L’EXPLOITATION ?

Agora EPRPublié le 18 août 2017 par Agoravox

EPR : ces responsables du désastre que l’ASN évite de désigner 

LE BLOG DE JFVICTOR2@ICLOUD.COM

Faut-il dissimuler plus longtemps les responsabilités impliquées dans les défaillances de fabrication du réacteur de Flamanville et lancer l’exploitation d’un dispositif nucléaire défaillant dont personne ne peut évaluer les conséquences en cas de fissure du réacteur (copie de ma réponse à la consultation publique lancée par l’ASN)

L’EPR de Flamanville est déjà un scandale d’État qu’il démarre ou non. L’exposé qui suit le prouve. Faut-il éluder l’historique des manquements, connivences, maquillages et du sous-jacent corruptif qui sont à l’origine de ce scandale ? Le fait que ce scandale mette en péril la crédibilité industrielle du pays est-il une raison suffisante pour prendre le risque de lancer l’exploitation d’un dispositif défaillant présentant un risque, même minime, pour les populations ?

C’est en fait le sens de la consultation qui est proposée, car autrement elle pourrait apparaître saugrenue. La population du pays dont l’avis est sollicité n’a assurément pas dans son immense majorité la technicité nécessaire à pour se prononcer sur la validité ou la dangerosité de la cuve du réacteur de l’EPR de Flamanville. Car pas plus à Flamanville qu’à Fukushima ou Tchernobyl, en l’état des connaissances, aucun expert n’est en mesure d’évaluer le périmètre sinistré avant que l’incident n’ait lieu.

C’est donc sur les responsabilités impliquées dans la réalisation des éléments de la cuve ainsi que son sous-jacent corruptif, sur la base de mes propres questionnements et de mon expérience personnelle des ateliers du Creusot que j’apporterai ma contribution à la consultation lancée par l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

Jean-François VICTOR, Président et Directeur Général d’UIGM qui devient CREUSOT MÉCANIQUE

Suivent plusieurs documents que vous pouvez consulter sur : http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/epr-le-risque-d-un-scandale-d-etat-195953

…dont le résumé ci dessous:

Les turpitudes du groupe AREVA compromettent aujourd’hui la crédibilité industrielle du pays et les équilibres budgétaires de la Nation. Bruno Le Maire a d’ailleurs souligné que les besoins d’Areva étaient « supérieurs à l’intégralité des économies que le ministre des Comptes publics doit trouver en 2017 pour nous ramener sous les 3% (de déficit public par rapport au PIB) ». Challenges 12 .7.2017

Michel Yves Bolloré prétendait pendant les négociations de l’été 2006 vendre ses installations à AREVA par un patriotisme inspiré par une sorte de gaullisme industriel. Je doute pour ma part que de Gaulle ait apprécié un tel pillage (en réunion) de l’argent public. Sa réplique aurait même été – disons par euphémisme – assez brutale.

Le Parquet Financier dispose de toutes ces informations (Courrier du Juge Renaud Van Ruymbeke 1.9.2015) Pourquoi ne lance-t-il pas l’instruction ? En raison de la prescription pénale des faits ? Quelle date doit être retenue pour faire courir la date de départ de la prescription des faits, celle des faits ou celle à laquelle ces faits sont apparus ?

Faut-il dissimuler plus longtemps les responsabilités impliquées dans ce désastre et lancer l’exploitation d’un dispositif nucléaire défaillant dont personne ne peut évaluer les conséquences en cas de fissure du réacteur dont l’hypothèse n’est pas à écarter ?

La réponse est dans la question.