Le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel (photo), a procédé, vendredi 16 février 2018, à Vienne (Autriche), à la signature du protocole additionnel au Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), rapporte Radio Algérie.
Le protocole a été signé avec le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano.
Le protocole additionnel au TNP, adopté en 1997 par le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), donne à l’Agence les moyens pour détecter les matières et activités nucléaires non déclarées.
Le TNP a été adopté en 1968 par l’assemblée générale des Nations-Unies et il est entré en vigueur en mars 1970. Le Traité a pour objectif de limiter la prolifération nucléaire en contraignant les États dotés de l’arme nucléaire (EDAN) à ne pas en faire un transfert vers d’autres pays; et en interdisant aux États non dotés de l’arme nucléaire (ENDAN) de rechercher ou de recevoir une aide pour l’acquisition d’une arme nucléaire.
Les États parties à ce traité acceptent le contrôle de l’ensemble de leurs installations nucléaires par l’AIEA par le biais d’un “accord de garantie généralisée”. L’Agence autorise toutefois l’utilisation de l’énergie atomique à des fins “pacifiques”.
L’Algérie a adhéré au TNP en 1994 et signé avec l’AIEA, en 1997, l’accord de garantie généralisée.
Le pays est partie prenante à d’autres instruments internationaux encadrant le désarmement et la non-prolifération nucléaire à l’instar de la Convention sur la protection physique des matières nucléaires, la Convention sur la sûreté nucléaire, et, depuis septembre 2017, le Traité d’interdiction des armes nucléaires.
https://energies-media.com/algerie-signe-protocole-additionnel-traite-non-proliferation-nucleaire/
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