Lundi 1er août, les Occidentaux ont appelé Moscou « à cesser sa rhétorique nucléaire et son attitude irresponsable et dangereuse« .
L’art du contrepied… Vladimir Poutine s’est prononcé lundi 1er août contre tout conflit nucléaire, à l’heure où l’offensive militaire du Kremlin en Ukraine a ravivé les craintes d’une dérive atomique. « Nous partons du principe qu’il ne peut y avoir de vainqueurs dans une guerre nucléaire et que cette dernière ne doit jamais être déclenchée« , a indiqué le président russe, dans un message adressé aux participants d’une conférence des 191 pays signataires du traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
Dans ce message publié sur le site du Kremlin, il a assuré que la Russie continuait de suivre « la lettre et l’esprit » de ce traité. La Russie avait pourtant annoncé avoir placé ses forces nucléaires en état d’alerte peu après son offensive en Ukraine du 24 février. Vladimir Poutine a, lui, évoqué des représailles « rapides comme l’éclair » en cas d’intervention directe de l’Occident dans le conflit.
Dans la même lignée, des médias russes d’État et des responsables politiques ont multiplié références et menaces à peine voilées sur l’emploi d’armes nucléaires dans le conflit. Lundi, États-Unis, Royaume-Uni et France ont ainsi appelé Moscou « à cesser sa rhétorique nucléaire et son attitude irresponsable et dangereuse » depuis son assaut à grande échelle contre l’Ukraine.
Par Thomas Pierre et AFP, publié le 01/08/2022 à 20h03
Photo en titre : Vladimir Poutine, le 29 mai 2017 à Versailles. Crédit : Étienne LAURENT / POOL / AFP
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