Savez-vous que des déchets nucléaires militaires seront enfouis dans le futur centre de stockage géologique profond de déchets radioactifs Cigéo à Bure (Meuse) ? Savez-vous que d’ici 2050, le port de Cherbourg va entreposer dix-huit réacteurs nucléaires, notamment de sous-marins, retirés du service ? Des milliers de tonnes de déchets nucléaires militaires !
Depuis les années 50, au moins 150 000 m3 de déchets radioactifs militaires d’une durée de vie de plusieurs milliers d’années, pour une partie d’entre eux, ont été volontairement produits pour le développement, la fabrication, les essais, le déploiement, le démantèlement d’armes nucléaires, comme des bâtiments à propulsion nucléaire et des installations afférentes à la construction de cet arsenal. La transparence, malgré les publications de l’ANDRA, est loin d’être une réalité car des déchets ne sont pas répertoriés (déchets enterrés dans le Sahara) ou mal comptabilisés (déchets jetés dans l’océan Pacifique à proximité de Moruroa).
Pour que chacun.e puisse se saisir du sujet et agir, nous publions ce tract – librement téléchargeable, ou et lors des évènements auxquels nous participons – qui apporte les réponses clés à ce sujet ainsi que les moyens pour agir pour mettre un terme à la production de 100 000 m3 supplémentaires (d’ici 2100) de déchets nucléaires militaires.
La décision de consacrer avec la nouvelle loi de programmation militaire sur la période 2024-2030, plus de 53 milliards € pour disposer d’armes nucléaires au moins jusqu’en 2090, va automatiquement faire croître la quantité de déchets nucléaires dangereux et polluants.
Le meilleur des déchets n’est-il pas celui que l’on ne produit pas ? Le seul moyen efficace pour que la France arrête la production de nouveaux déchets nucléaires militaires est qu’elle s’engage, à travers le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, dans un processus de désarmement nucléaire. Pour agir, téléchargez : Les déchets nucléaires militaires de la bombe atomique française, co-réalisé avec l’Observatoire des armements, en coopération avec la Heinrich-Böll-Stiftung Paris, France-Italie.
Nous vivons dans un monde qui a pris conscience de la nécessité de réduire les déchets pour conserver un environnement sain et durable. Les déchets nucléaires, militaires comme civils, ont la particularité d’être extrêmement dangereux et d’une gestion complexe. Seuls le temps et un changement de politique peuvent permettre d’en diminuer les risques.
Avec nos propositions d’actions, vous pouvez agir concrétement pour que la France s’engage dans le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, en participant en qualité d’État observateur, à la prochaine réunion des États parties du TIAN à l’ONU, New York en novembre 2023.
Ensemble nous pouvons mettre un terme à ce futur radioactif !
Par ICAN, message reçu le 30 juillet 2023 à 18h35
http://5o83.mj.am/nl3/rTFt8CvVXTPxv4qcq4SmDw?m=AVYAAB_16IgAAcwU0dYAAGLx0koAAP-Nb5wAJdWmAAUbfwBkxpFkkKpubTxxRYeQxVEzKwbPdAAE5Zk&b=77fe1c51&e=dc5e0dbd&x=VOj1JdqLykFfTkrt5uA3x2nD98ZCrhpSNcIYMdikAUo
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