De ce vendredi à lundi, le groupe Sortir du nucléaire Touraine mène une action pour sensibiliser les passants aux dangers du nucléaire et commémorer les bombardements à Hiroshima et Nagasaki.
Vendredi le groupe local » Sortir du nucléaire Touraine » s’est installé sur le boulevard Heurteloup pour commémorer les attaques d’Hiroshima et Nagasaki pendant la Seconde Guerre Mondiale. Autorisé par la mairie, ce rassemblement se tiendra en journée jusqu’à lundi. L’occasion pour les membres du groupe de sensibiliser les passants aux problématiques du nucléaire. » Le plus important sur ces questions c’est de faire prendre conscience de la menace qu’est l’armement nucléaire « , déclare Marie-Claude.
Cette cinquième édition du rassemblement est placée cette année sous le signe du TIAN (Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires) Les participants espèrent le soutien officiel d’Emmanuel Denis, maire de Tours, pour que la France soit signataire du traité. » Le maire est plutôt de notre côté, il dit qu’il apportera son soutien en temps voulu « , ajoute Françoise.
La contestation se mêle à l’hommage fait aux victimes du nucléaire. » Aujourd’hui les gens ont peur, mais pas pour les bonnes raisons. La vraie menace c’est le nucléaire. L’histoire nous l’a appris « , soutient Françoise. Une des idées critiquée est celle de la « dissuasion nucléaire « , qui est selon les manifestants » une excuse qui manque de crédibilité « .
Cette action est menée en parallèle à Paris et à Dijon, où certains des membres du groupe national choisissent le jeûne comme mode de contestation. Pour un des membres, le gouvernement doit accepter la fin de l’armement nucléaire « pour des raisons éthiques, morales et financières « . En France, le financement des forces nucléaires se redéfinit tous les six ans. Entre 2019 et 2025 37 milliards d’euros y sont consacrés en France, dans le cadre de la loi de programmation militaire. De quoi alimenter l’indignation des opposants.
Publié le 06/08/2021 à 18h45
Photo en titre : Les membres du groupe s’installent pour les quatre jours
© Photo NR
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